« Le slow tourisme, c’est l’art de voyager tout en prenant son temps, de s’imprégner pleinement de la nature qui nous entoure et de la richesse du patrimoine. C’est privilégier les rencontres, savourer les plaisirs de la table, avec le souci du respect du territoire et de ses habitants. »
Au début des années 2000, cette nouvelle démarche est apparue, avec cette définition officielle :
« un tourisme à rythme lent, garant d’un ressourcement de l’être, peu émetteur de CO2, synonyme de patience ; de sérénité, de découvertes approfondies, d’amélioration des connaissances et des acquis culturels ».
Pratiquer le slow tourisme n’est pas seulement un choix, c’est également une conviction pour la plupart des personnes qui l’expérimente. Cette nouvelle forme de tourisme est un véritable état d’esprit.
Consommer des produits locaux, favoriser des transports moins polluants ou encore séjourner chez l’habitant, il peut s’effectuer de bien des manières.
Le slow tourisme privilégie les déplacements propres comme à cheval, en vélo ou à pied. Ce qui offre la possibilité de déceler des endroits souvent impossibles d’accès en voiture.
Enfin, les rencontres se font plus facilement, plus naturellement, avec celles et ceux qui vivent au quotidien à l’endroit même où vous résidez.
Peut-être n’en avez-vous pas conscience, mais adopter le slow tourisme, c’est agir en faveur d’un tourisme durable. Moins de déplacements, des rencontres avec la population locale (artisans, agriculteurs, restaurateurs, créateurs…) ou des activités douces telles que le vélo, la marche, le canoë…
Un modèle alternatif de voyage qui favorise donc l’économie locale, la protection de l’environnement et les initiatives sociales.
Les motivations des voyageurs se traduisent souvent par le besoin de :
- Vivre une expérience riche de valeurs partagées, d’activités pratiquées, de rencontres réalisées et d’émotions ressenties.
- Pratiquer un tourisme écologique en réduisant l’impact de ses déplacements, en privilégiant les mobilités douces, non polluantes, en favorisant la biodiversité et le respect des patrimoines existants.
- Le « prendre son temps » est aussi un excellent moyen de se déstresser du quotidien, de réguler son horloge interne mise à contribution tout au long de l’année. désir insolite (de l’exotisme au hors norme)
L’axe tourisme responsable (du divertissement à l’utilité).
En tout état de cause, le plaisir restera au cœur de l’expérience et un mix d’aventures en fera toute sa richesse !
Le slow tourisme en France :
Il doit proposer au visiteur de vivre une expérience unique, immersive, révélant l’âme du territoire de séjour, reflet des composantes du tourisme national.
Ainsi, la France est constituée d’une mosaïque de territoires touristiques originaux et singuliers, qu’il s’agit de révéler et de valoriser à travers le slow tourisme :
- Les patrimoines naturels et la biodiversité
- Les patrimoines culturels : sites patrimoniaux emblématiques, traditions locales …
- L’œnotourisme, la gastronomie à la française, le repas des Français classé à l’UNESCO
- Les savoir-faire d’exception
- Les fêtes et les traditions de terroir
- La grande Histoire et les histoires locales
Une offre qui fait sens :
Ce n’est pas nécessairement élaborer un séjour « package tout compris ». Il s’agit plutôt de définir et de qualifier sa propre prestation, de travailler en réseau de manière à pouvoir sélectionner à bon escient les partenaires adaptés.
Se positionner sur le slow tourisme, c’est donner la possibilité au visiteur de choisir un séjour à la carte, modulable, adaptable, personnalisable, accessible et de qualité ; tout en respectant les codes et les valeurs de cette pratique.
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